Critique de film : Mesrine
Diptyque de Jean-Francois Richet
avec Vincent Cassel, Cécile de France, Gérard Depardieu (Opus n°1), Ludivine Sagnier , Almaric(Opus n°2), etc
Au fait diptyque, c'est pour la frime, la vérité c'est que je ne connaissais pas vraiment ce mot et ai passé mon weekend à réfléchir à « comment on appelle une trilogie quand ya que deux films ??? ».
On sort du premier heureux de n'avoir jamais croisé la route d'un type pareil : on découvre un monstre, capable du pire, terrifiant dans sa folie.
...mais on le regrette presque en sortant du second volet, tant ce personnage à la fois fantasque, mégalo, rigolo et dangereux, sort de l'ordinaire ! Le monstre s'humanise....
Vincent Cassel, magistral, porte les deux films sur ses épaules. Mais les seconds rôles ne sont pas en reste, que ce soit Cécile de France ou même Depardieu (pourtant je n'aurais jamais, jamais imaginé l'apprécier un jour!) dans le premier opus, Almaric ou Ludivine Sagnier dans le second.
Deux films qui décidément, sont bien différents. Si le premier laisse un arrière gout de violence inouïe, parfois gratuite, le second nous dépeint un homme qui cesse d'agir pour lui-même. La société, la politique le rattrapent. Le voilà qui joue les clowns lors de son procès. Le voila qui essaie de se justifier en prétendant faire la révolution. Qui écrit un livre lorsque la presse cesse de parler de lui. Mais à trop vouloir jouer avec les media, l'homme finit par se perdre lui-même.
En tout cas bravo, un grand film français. Mais pourquoi tous les grands films français parlent de gangsters ? Enfin je ne m'en plains pas, j'ai toujours aimé les gangsters moi, quelque soit leur nationalité je ne suis pas sectaire : yakuza, mafia, bandits version US, et maintenant, gangsters français. Sans compter que ce gangster la est fort drôle. Rho, les scènes au Tribunal ! Rho, le milliardaire normand, génial !
Pas une seconde de trop, toutes les scènes sont percutantes chacune à leur manière et servent le film. Vraiment, une réussite complète.
Je recommande.
Sacré type que ce Mesrine. Sacré film sur un sacré type.