London calling 4
Une petit tour à Brick Lane, en ce mardi 11 novembre. L'ancien quartier indien qui jouxte la City, en passe d
d'être reconverti en lieu branché pour la jeunesse bobo. Le paradis du vintage !
Beaucoup d'immeubles désaffectés. C'est étranger, ce quartier délabré en plein cœur de Londres ! Avis aux riches, c'est le moment d'investir, il y a du potentiel
La City, un jour de semaine pour admirer les hordes de businessmen et business women en costumes noir.
Peu de couleurs, peu de fantaisie. Moins qu'à Paris en tout cas. Du noir, rien que du noir, même pas du bleu marine, même pas de l'anthracite ! Tiens, on se croirait presque au Japon tellement les gens donnent l'impression d'être en uniformes ! A peine quelques rayures, mais où est donc passé la soi disant excentricité des anglais ?
De beaux immeubles en revanche : le cornichon, bien sûr, mais également la Lloyds qui nous a beaucoup impressionnés.
Et puis les pubs, tout en bois, où les hommes en costume vont boire une pint de bière le midi. Ah, y'a pas à dire, c'est sympa pour ça, Londres !
Nous voilà presque convaincues de venir travailler ici ! On bosserait à la City, le midi, on irait se faire cirer les pompes en dégustant notre bière. Le soir on irait au pub avec nos collègues, avant de rentrer dans nos maisons victoriennes. On croiserait la reine, on irait se balader à Hampstead le dimanche, on ferait les boutiques d'Oxford Street le samedi. On bruncherait sur le bord de la Tamise. On retournerait au pub. On ferait le marché jamaicain. On s'habillerait vintage le week-end, grands couturiers la semaine. On apprendrait à marcher juchées sur du 10cm. On boirait comme des trous, sans jamais perdre notre flegme. On découvrirait avant tout le monde les prochaines sensations rock. On aurait d'ailleurs des connaissances musicales pointues. On achèterait de grands miroirs blancs à Camden. On s'éclaterait bien, à Londres....
Pour terminer notre voyage, nous jouons les touristes vers Big Ben. Nous voulions aller visiter l'abbaye de Westminster. Mais à 15 euros l'entrée, on finit par renoncer ! Après tout, c'esy bien connu, quand on habite une ville, on ne visite pas ses monuments. Ah bon, je ne vis pas encore à Londres ? Patience, mes amis, patience...
En attendant, nous sommes le 11 novembre, ici ce n'est pas férié, mais c'est tout de même le jour de la « remembrance » : voilà l'explication ! 4 jours, que nous nous demandons la signification des coquelicots que tous les anglais portent à la boutonnière ! C'est très joli, un peu macabre certes, mais on se laisse vite gagner par la poésie de ces champs fleuris. Sans jamais oublier l'émotion.
