Japon Noel 2006 - 6è jour - Totori

Publié le par Mandy

Départ d’Izumo, sur la cote nord, en direction de Totori,  célèbre station balnéaire particulièrement renommée pour ses dunes de sable fin, toujours sur la cote nord mais plus à l’est.
 
Il a neigé toute la nuit, tout est blanc et très beau. Je me suis bien occupée dans le train à mitrailler les paysages qui défilent, réussissant quelques photos dans le lot – et ce malgré les protestations de Guigui, pour qui 1) laisse tomber, tu n’y arriveras pas, c’est impossible ! (parce que Monsieur n’avait pas réussi à prendre une seule photo nette…) et 2) tu n’auras plus de batterie en arrivant à Totori, tu es vraiment nulle ! Et toc, malgré tout j’ai de magnifiques photos, je suis particulièrement fières de mes éoliennes, de mon usine et de mes tahitiennes.
 
Au bout de quelques heures nous finissons pas arriver à Torori, où souffle une vraie tempête. Blizzard glacial, glaglagla…mais les dunes sont magnifiques, entre vent de sable et vent de neige, entre soleil et nuages, entre brun et blanc. Certes sortir une main pour prendre une photo est une torture tellement il fait froid, mais tout artiste aurait été aux anges tellement c’étai beau – quand on arrivait à ouvrir les yeux sans se prendre du sable à 160 km/heure j’entends. Guigui a même réussi de mémorables photos en aveugle !
 
Puis le soir nous retournons, toujours en train, vers Aioi. Je continue à mitrailler, mais la nuit qui tombe et surtout le fait qu’on soit dans un train beaucoup plus rapide (bon, et aussi qu’on roule les ¾ du temps sous des tunnels), ne m’a pas permis de renouveler mes exploits de photographe. Sur une cinquantaine de photos, il doit y en avoir 2 de bien….
 
Pour diner nous décidons de prendre les vélos pour aller vers le Max Value (supermarché de AIoi) au resto de yakiniku (où ya des BBQ sur chaque table, c marrant ! Avec ma mère nous avions pris du calmar, vous savez le truc caoutchouteux au possible? Et bien imaginez à présent que vous devez couper des morceaux de calmar brulants et plein de sauce, avec pour seuls instruments vos baguettes et vos dents....la table était couverte d'éclaboussures evidemment. Pour ceux qui connaissent les restos "le brasier" à Paris, avenue des Ternes et rue Daguerre, vous pourvez y aller aussi c'est le meme concept sauf que c français : testé, et approuvé!)) où nous étions déjà allés avec mes parents cet été. Sur le chemin, le vélo que ma mère, lors de notre balade le long des usines, avait crevé cet été, ne tient pas et nous a obligés à finir à pied. Grrr, je déteste marcher !
Le resto était aussi bon, mais l’accueil un peu moins chaleureux. Il faut dire que cet été, tous les serveurs, serveuses, et cuisiniers du resto criaient en cœur : « Ohayo Gozaimas ! » quand un client rentrait puis « aligato gozaimashita » quand un client sortait. Bref, c’était très sympa ! Ils avaient du se faire remonter les bretelles récemment en aout parce que il y avait moins d’ambiance en décembre.
 
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D
C'est vrai que c'était sympa mais quand même très enfumé!
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G
gozaimashita et non chita qui ne se prononce pas du tout pareil voyons
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M
voila c'est corrigé!